Monsieur le Maire,
Mesdames, Messieurs les élus et responsables d’associations,
Mesdames, Messieurs,
Tout d’abord, je remercie le maire, Gérard Senrent, et son conseil municipal pour leur aimable invitation.
A mon tour, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2011, en espérant qu’elle vous apportera la santé, sans laquelle rien n’est possible, la réussite dans vos projets et la joie et le bonheur qui sont également indispensables. Je souhaite que la situation économique et sociale s’améliore, que la terrible crise que nous traversons cesse et que chacun, qu’il s’agisse des personnes en âge de travailler ou des retraités, puisse avoir des revenus suffisants pour vivre décemment.
En 2010, après la réforme des retraites, qui fait porter l’effort sur les seuls travailleurs et qui ne règle rien à long terme, on a assisté, malgré les nombreuses oppositions y compris dans la majorité, à la réforme des collectivités territoriales. La principale conséquence de cette réforme va être d’affaiblir les départements par la modification de la fiscalité locale qui va diminuer leur autonomie financière et par la création du conseiller territorial qui va éloigner les élus du territoire.
La première compétence obligatoire du Conseil Général, c’est l’action sociale en direction de l’enfance, des handicapés, des personnes en difficulté sociale et des personnes âgées. Nous y consacrons la moitié de notre budget de fonctionnement, soit 180 millions d’euros par an. L’ouverture par le Conseil Général d’un Centre Médico-social à Tocane, dans l’ancienne perception, témoigne de la volonté du département, contrairement à ce que fait l’état, de rapprocher ses services des usagers afin d’être plus efficace.
Dans le canton de Montagrier, 240 personnes bénéficient des aides sociales du conseil général, dont 126 au titre de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, c'est-à-dire l’APA. L’APA permet aux personnes âgées, grâce au service d’aide à domicile et au portage de repas mis en place par la communauté de communes, de rester à domicile, ces services étant par ailleurs créateurs de nombreux emplois (37 pour la seule communauté de communes).
Les premières pistes de réflexion sur la réforme de la dépendance qui est annoncée pour 2011 ne peuvent que nous inquiéter, puisqu’il est question de supprimer le GIR 4 du dispositif et d’établir un recours sur succession. Autant de bénéficiaires qui sortiront du dispositif et de nombreux emplois qui disparaitront.
Deuxième compétence obligatoire du conseil général : les collèges, (bâtiments et personnel de service, les TOS) et le transport scolaire. Près de 40 millions d’euros, hors frais de personnel, y sont consacrés en 2011. Le programme de rénovation des 40 collèges que compte le département est en cours d’achèvement. Un ambitieux programme environnemental va voir le jour avec l’utilisation des toitures des collèges pour installer des panneaux photovoltaïques.
Pour ce qui concerne plus particulièrement le collège de Tocane, dont nous sommes heureux et fiers qu’il porte désormais le nom de Michel Debet, un projet de parking, qui répondra aux problèmes de stationnement et surtout de sécurité, est en cours d’étude.
Troisième compétence obligatoire, les 5 000 kilomètres de routes départementales, auxquelles le conseil général consacre cette année 55 millions d’euros, hors frais de personnel. A côté des travaux structurants, telles que les déviations de La Rochebeaucourt et de Mussidan qui sont lancées, à côté de l’entretien et notamment, on l’a vu en décembre, le salage des axes principaux comme le CD 710, des opérations plus locales sont en cours, par exemple la réfection du CD 103, vers Saint-Astier, et le tourne-à-gauche au niveau de la future zone d’activité.
Malgré les menaces sur ses finances, et bien que cela ne fasse pas partie de ses compétences obligatoires, la majorité de Bernard Cazeau au conseil général souhaite poursuivre son aide aux communes, aux associations, à l’agriculture à travers les filières et aux entreprises.
C’est ainsi que la commune de Tocane a bénéficié d’une subvention du conseil général de 127 400 € pour la construction des vestiaires du stade.
C’est ainsi, toujours dans le domaine sportif, que le SIVOS, présidé maintenant par Gérard Senrent, a obtenu une aide du conseil général de 78 700 € pour l’extension du gymnase de Tocane. En effet, en 2001, alors que je présidais le SIVOS, j’avais fait le choix, pour des raisons financières, d’une salle de sport de grande qualité, au détriment des annexes
C’est ainsi que dans le cadre du SIAEP de Tocane, j’ai pu réaliser un deuxième forage profond près de Beauséjour de façon à sécuriser l’alimentation en eau potable de nos dix communes (Tocane, Montagrier, Saint-Victor, Douchapt etc …). Ce programme ambitieux a bénéficié d’une aide du conseil général de 273 000 euros.
Il en est de même pour la zone d’activité de 6 hectares, que j’ai mise en chantier à la sortie de Tocane, dans le cadre de la Communauté de Communes. Cette zone va permettre l’installation d’entreprises et la création d’emplois. Le Conseil Général apporte une subvention de 85 382 €, auxquels s’ajoutent 112 500 € pour la création du tourne à gauche qui va sécuriser l’accès. C’est donc près de 200 000 € que j’ai pu obtenir du Conseil Général pour ce projet.
Si je ne craignais d’être trop long, je pourrai vous citer bien d’autres exemples, dans le domaine du sport, de la culture, de l’économie, de l’agriculture, du tourisme, de l’internet.
Tout ceci montre le rôle joué par le conseil général dans l’aménagement du territoire et pour accompagner les investissements communaux et intercommunaux. Avec Bernard Cazeau et sa majorité, nous avons la volonté de continuer. La réforme territoriale nous en laissera-t-elle les moyens demain ?
Autre aspect de la réforme territoriale, l’intercommunalité. La nouvelle carte de l’intercommunalité, qui devra être achevée fin 2011, va certainement, même si la population de la communauté de communes du val de Dronne, dépasse le seuil fatidique des 5 000 habitants, modifier le périmètre de notre communauté de communes. Il faut être conscient que réunir deux pauvres n’a jamais fait un riche. Nous souhaitons, pour notre part, que rien ne nous soit imposé d’en haut et que nous puissions librement faire les choix qui engagent notre avenir. Il faudra avant tout, veiller à conserver nos habitudes de travail en commun et l’excellente entente qui règne entre les élus sur ce territoire.
Dans les différentes communes, où les maires m’ont invité à prendre la parole au moment des vœux, je concluais en disant que je n’évoquerai pas les élections cantonales de mars prochain.
Un article paru vendredi dans l’Echo du Ribéracois m’amène à modifier mon attitude. En effet, dans cet article, la candidate de l’UMP affirme que depuis mon élection je n’ai rien fait, que je me suis contenté de suivre les dossiers de Michel Debet.
C’est vrai, qu’avec Michel nous avons travaillé ensemble pendant 25 ans pour faire avancer ce canton. C’est également vrai que j’ai malheureusement été obligé de terminer des dossiers qu’il avait lancés.
Mais dire que je n’ai rien fait depuis trois ans relève de la pure malhonnêteté et cela ne trompera sans doute personne.
Je n’ai pas pour habitude de me mettre personnellement en avant, car dans ce canton, nous travaillons en équipe, mais pour une fois, et bien que ça me gêne un peu, je vais quand même le faire :
Ø le gymnase de Tocane, c’était moi
Ø la maison du Pôle Enfance, c’est moi,
Ø la zone d’activité, c’est moi,
Ø le forage de Las Malignas, c’est moi,
Ø le service de portage de repas à domicile, c’est moi,
Ø les animations transgénérationnelles entre les enfants et les personnes âgées, dans le cadre du Pôle enfance, c’est moi
Ø l’opération « A la sopa los petis maï lo grands » lancée par le Pays Périgord Vert pour que les cantines scolaires proposent des menus avec des produits locaux et si possible bio, c’est encore moi
Ø l’opération de modernisation du commerce et de l’artisanat, c’est moi qui l’ai lancée également dans le cadre du pays Périgord Vert
Ø le programme habitat qui permet d’obtenir des aides pour améliorer son logement ou l’adapter à la dépendance, c’est toujours moi.
Je vais m’arrêter là, mais je pourrais donner encore bien des exemples. Nous aurons l’occasion d’en reparler dans un autre cadre.
J‘espère que je n’ai pas été trop long, je vous remercie de votre attention et vous renouvelle mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.