lundi 28 février 2011

Jeannik Nadal et Claudette Chabreyrou : des candidats de terrain pour une élection très politique.

Avec Claudette Chabreyrou, depuis trois ans, nous avons été le lien permanent entre les habitants, les élus, les acteurs économiques, les associations et le Conseil Général.
Fortement impliqués dans la vie locale nous avons continué à jouer ce rôle de facilitateur. Nous avons accompli cela sans sectarisme, avec l’esprit d’ouverture qui nous anime, au service de l’ensemble du canton. Tous les projets ont été aidés et accompagnés. C’est la raison pour laquelle la majorité des élus et notamment des maires nous soutiennent et que les autres ne s’engagent pas contre nous.

Je veux d’abord présenter le rôle indispensable joué par le Conseil Général dans l’aménagement du territoire et dans les actions de proximité. Je ferai part ensuite de mes inquiétudes pour l’avenir. J’expliquerai enfin pourquoi cette élection ne doit pas être considérée seulement comme une élection locale, mais également comme une élection politique.


Le Conseil Général est le niveau de proximité, par ses compétences obligatoires, mais aussi par ses choix dans de nombreux autres domaines. Un département pauvre comme la Dordogne, nécessite un aménagement de l’ensemble de son territoire, notamment une solidarité avec les zones les plus rurales comme notre canton.

Les compétences obligatoires, c’est principalement l’action sociale, le réseau routier départemental et les collèges.
Dans ces trois domaines, le bilan de la majorité départementale est excellent. Sans entrer dans les détails, et sans être exhaustif, je vous donne quelques exemples.

Le réseau départemental, ce sont 5 000 kilomètres de routes. Nous y consacrons près de 40 millions d’euros par an : entretien et amélioration, déviations, opérations de sécurité.

L’action sociale, c’est la moitié du budget de fonctionnement du département, soit près de 200 millions d’euros par an : Allocation Personnalisée à l’Autonomie, Prestation de Compensation du Handicap, RSA, aides à l’hébergement en maison de retraite. C’est de la solidarité, mais c’est aussi de l’emploi. Entre les bénéficiaires et les salariés de ce secteur, l’action sociale concerne 30 000 personnes dans notre département.

Les 39 collèges publics, dont la rénovation est en cours d’achèvement ont fait l’objet d’efforts d’investissement sans précédent. Les collèges, c’est également la participation du Conseil Général au fonctionnement et la prise en charge des personnels techniques et de service. Les dépenses annuelles par collégien sont passées de 700 € en 2004 à 1 800 € en 2011.

Le patrimoine départemental fait l’objet d’une attention toute particulière, étant donné la richesse de notre Département dans ce domaine. Un programme ambitieux de mise en valeur des richesses de la préhistoire est lancé, avec le pôle international de la préhistoire, le centre d’accueil des Eyzies, l’exposition itinérante Lascaux 3 et le lancement d’un nouveau fac-similé, Lascaux 4. Les sites, propriétés du Département, les châteaux de Bourdeilles et de Biron, ainsi que l’Abbbaye de Cadouin font également l’objet d’importants travaux de restauration. Enfin les sites touristiques de La Jemaye, de Saint-Estèphe et de Rouffiac font également l’objet d’aménagements importants.

Le Conseil Général intervient volontairement dans de nombreux autres domaines dans un souci d’aménagement du Département et de solidarité.

L’aide aux communes par le biais des contrats d’objectifs ou par des lignes spécifiques constitue un engagement fort du Conseil Général pour aménager le territoire et soutenir les projets des élus. Depuis 2004, ce sont 4 500 opérations d’investissement qui ont ainsi été réalisées : écoles, centres de loisirs, embellissements des bourgs, salles des fêtes, installations sportives, réseaux d’assainissement collectifs, travaux de mise en accessibilité, réseau routier communal, autant d’aménagements indispensables à la vie de nos communes, autant de travail pour les entreprises locales. Chaque fois qu’une commune investit 3 €, le département, qui est le plus souvent le seul partenaire, apporte 1 €.

L’aménagement numérique du département constitue également une forte volonté du Conseil Général. En l’absence de volonté de l’Etat et des opérateurs, les zones rurales ne pouvant pas être tenues à l’écart de ces nouveaux outils de communication, le Conseil Général a décidé d’y consacrer d’importants moyens. Après la mise en place de nombreux pylônes pour la téléphonie mobile, le Conseil Général s’est attaqué aux zones d’ombre encore nombreuses de l’internet haut-débit. C’est le fameux plan de 92 dispositifs appelés NRAZO qui va permettre, d’ici la fin de l’année de passer de 50 % à 98 % de couverture en ADSL. Pour les lignes qui ne pourront pas être desservies, une aide individuelle pour acquérir un équipement satellitaire a été mise en place.

Le soutien à l’économie et à l’agriculture est un choix volontaire du Conseil Général, qu’il s’agisse des aides aux aménagements de zones d’activité, des aides aux investissements des entreprises, des 40 filières et plans agricoles.
L’aide aux associations est également un point fort de la politique du département, qu’il s’agisse des aides aux associations et aux manifestations sportives, ou des aides aux associations ou aux manifestations culturelles.

Localement dans le canton de Montagrier, avec l’aide du Conseil Général, dans les trois années qui viennent, nous allons poursuivre cette politique d’aménagement et nous allons continuer d’agir pour améliorer la vie quotidienne.

§        Nous allons mettre en service la zone d’activité économique des Jarissoux à Tocane et créer des emplois.

§        Nous allons équiper le collège, qui s’appelle désormais Collège Michel Debet, avec l’aménagement d’un parking, l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits et l’agrandissement du gymnase.

§        Nous allons continuer à mettre en place des actions en direction de l’enfance et de la jeunesse.

§        Nous allons continuer à développer les services de maintien à domicile des personnes âgées.

§        Nous allons continuer à agir avec le centre médico-social de Tocane et les associations d’insertion et de solidarité.

§        Nous allons continuer à accompagner les projets « circuits courts et bio », notamment pour l’approvisionnement des restaurants scolaires.

§        Nous allons continuer à améliorer les routes du canton.

§        Nous allons aider les communes de Paussac, Douchapt, Montagrier, Creyssac, à restructurer leurs mairies.

§        Nous allons aider les communes de Grand-Brassac, Celles et Montagrier à aménager leurs centre-bourgs.

§        Nous allons aider les communes de Segonzac, Creyssac et Paussac dans leurs projets d’assainissement collectif.

§        Nous allons continuer à soutenir les clubs sportifs, le Raid de Douchapt, le Trail de Grand-Brassac et le VTT de Montagrier.

§        Nous allons continuer à soutenir les manifestations culturelles du canton.

Les différentes réformes décidées par le gouvernement ont des effets néfastes pour les départements.

Première étape, l’acte 2 de la décentralisation de 2004 a mis en difficulté les finances du Conseil général. Les transferts de 750 agents des collèges et des routes et le transfert des allocations sociales (APA, PCH et RSA) ont laissé, pour la seule année 2010,  une dépense de 17 millions d’euros à la charge du contribuable périgourdin, soit le coût de 5 collèges neufs.

Deuxième étape, la suppression de la taxe professionnelle et la réforme de la fiscalité locale entrainent une perte de l’autonomie financière du Conseil Général, la part des recettes sur lesquelles l’assemblée départementale peut encore agir étant passée de 36 % à 20 %. Lorsqu’on connaît les problèmes financiers de l’Etat, on ne peut qu’être inquiets sur l’avenir de nos finances. Le Conseil Général, aura-t-il demain les capacités financières suffisantes pour continuer à aider les communes, pour continuer à soutenir l’économie ou pour être présent aux côtés des associations ? On peut craindre le contraire.

Troisième étage de la fusée, la réforme territoriale va supprimer les conseillers généraux et les remplacer par les conseillers territoriaux. En Dordogne, 17 cantons sur 50 seront supprimés, avec un redécoupage qui se fera forcément au détriment des zones rurales qui pèseront moins. Il en découlera une perte de proximité entre la population et les élus. Par ailleurs, les conseillers territoriaux siègeront à la fois au Département et à la Région et seront moins présents sur le territoire.

Un autre aspect de la réforme concerne la refonte complète de la carte de l’intercommunalité, avec la création de communautés de communes plus grandes. Quel avenir pour les deux communautés de communes du canton de Montagrier (Val de Dronne et Hauts de Dronne) ? Aurons-nous le choix de notre avenir ? Les premiers éléments portés à notre connaissance nous font craindre que non.


Une autre réforme s’annonce, celle de la dépendance. Les pistes annoncées peuvent d’ores et déjà nous inquiéter, autant pour les conséquences pour les bénéficiaires que pour les emplois que ce secteur génère : recours à l’assurance privée, suppression de l’APA pour le GIR4 et possibilité de retour sur les successions même relativement modestes.

Le Conseil Général est aujourd’hui à la croisée des chemins. Son avenir dépend désormais des choix politiques qui seront faits après la présidentielle de 2012.

Ne nous y trompons pas : cette élection est également politique.

Notre adversaire de droite ne va certainement pas s’aventurer sur le terrain politique et va sans doute s’en tenir au local. Pour nous, cette élection cantonale, même si elle est importante sur le plan local, sera également l’occasion de signifier clairement notre désaccord avec les choix politique du Président de la République et de son gouvernement.

Une politique destructrice et rétrograde.
Ø                      Démantèlement des services publics, notamment dans les zones rurales : perception de Tocane, centre de tri du courrier, suppression de postes au collège alors que le nombre d’élèves augmente, EDF.
Ø                      Attaques contre le modèle social : retraites, dépendance, sécurité sociale, cadeaux fiscaux aux plus riches.
Ø                      Remise en cause de l’indépendance de la justice et de l’audiovisuel.
Ø                      Multiplication des « affaires » qui impliquent des membres du gouvernement.
Ø                       
Une recentralisation du pouvoir.
Ø                      Une réforme territoriale dont le seul objectif est la mise au pas des Départements et des Régions gérées majoritairement par la gauche.
Ø                      Une perte de proximité des élus de terrain en milieu rural.
Ø                      Une réduction des possibilités de soutien du Conseil Général à l’économie, à l’agriculture, aux communes et aux associations.

Un échec du gouvernement dans tous les domaines.
Ø                      Echec dans la gestion des comptes de l’Etat, avec une dette qui a augmenté de 200 milliards d’euros en trois ans.
Ø                      Echec dans la lutte contre le chômage qui progresse sans discontinuer depuis 2008.
Ø                      Echec économique avec une croissance en panne et un déficit record de notre balance commerciale.
Ø                      Echec dans la lutte contre l’insécurité.

Cette élection est capitale car elle sera le dernier scrutin avant la Présidentielle de 2012. Elle doit être le premier signal de changement dont notre pays a besoin, faute de quoi le tournant libéral connaîtra une accélération désastreuse.
  
Le 20 mars, vous voterez pour des élus de proximité que vous connaissez.
Vous choisirez l’expérience, la compétence et la disponibilité.
Vous direz non à la politique menée par le gouvernement.
Claudette et moi, nous comptons sur vous ! 

samedi 26 février 2011

Une formidable mobilisation.

Plus de 180 personnes étaient présentes au banquet républicain organisé à Grand-Brassac par Jeannik Nadal et Claudette Chabreyrou pour marquer le lancement de la campagne électorale. On notait la présence de nombreux élus du canton, notamment des maires, ainsi que de Jean Ganyaire, conseiller général du canton de Brantôme.
Cette mobilisation impressionnante est un formidable encouragement pour la suite de la campagne électorale.
Après les interventions du maire de Grand-Brassac, Philippe Boismoreau, de Claudette Chabreyrou et de Jean Ganyaire, Jeannik Nadal développait trois thèmes. Il présentait d'abord l'excellent bilan de la majorité départementale, ainsi que les projets  départementaux et cantonaux. Il expliquait ensuite que les réformes en cours et à venir sont un sujet d'inquiétude pour les zones rurales. Il concluait sur la situation politique nationale.
Il invitait les participants à se mobiliser dans cette campagne électorale qui doit également être l'occasion de donner un signal fort d'opposition à la politique menée par le Président de la République et son Gouvernement.

dimanche 13 février 2011

LA SESSION DU CONSEIL GENERAL CONSACREE AU VOTE DU BUDGET PRIMITIF

   Le Conseil Général vient de voter son budget primitif dans un contexte qui ne peut que nous inquiéter quant à l’avenir, ce budget étant le premier budget de l’ère recentralisatrice voulue par le gouvernement.
   Après la suppression de la taxe professionnelle et la réforme de la fiscalité locale, l’autonomie financière du département est passée de 40 % à 20 %, nos finances étant désormais dépendantes des dotations de l’Etat, qui sont gelées pour trois ans. Dès cette année, ce sont plus de 3 millions d’euros de recettes en moins.
   Dans le même temps, la réorganisation territoriale va faire disparaître un tiers des cantons, au détriment des zones les moins peuplées, ce qui entraînera une perte de proximité entre la population et les élus.
   Par ailleurs, l’étouffement financier des Conseils Généraux, se traduit par le manque de compensations versées par l’Etat. Pour les seules personnes âgées et handicapées les compensations s’établissent à  36 % au lieu de 50 % pour les dépenses d’APA et à 45 % au lieu de 100 % pour la PCH. Au total, depuis 2004, ce sont près de 67 millions d’euros de compensations que l’Etat n’a pas versées au Conseil Général de la Dordogne, soit le prix de 5 collèges.
   
   Malgré tout, le Conseil Général de la Dordogne s’efforce de gérer au mieux, en respectant quatre priorités :
  • Maîtrise des dépenses de fonctionnement, tout en assurant au mieux les missions de service public.
  • Maintien d’un investissement élevé pour soutenir l’économie.
  • Décision de ne pas augmenter les impôts pour ne pas faire peser sur les ménages le désengagement de l’Etat.
  • Diminution du recours à l’emprunt pour ne pas transférer l’effort sur les générations futures.

   Le budget primitif s'équilibre en dépenses et recettes à 499 millions d'euros. Il a été adopté par 40 voix contre 9 (l’UMP) et une abstention.

samedi 5 février 2011

Grâce au Conseil Général, l'internet haut-débit arrive à Saint-Just.

Pendant le discours de Christian Durand.
En 2008, il restait en Dordogne 12 000 lignes téléphoniques qui ne permettaient pas d'accéder à l'internet haut-débit. C'est la raison pour laquelle le Conseil Général a adopté un plan de couverture des zones d'ombres à travers l'installation de 92 sites appelés NRAZO.
C'est ainsi que vendredi 4 février, le 39ème NRAZO était inauguré à Saint-Just en présence du maire, Christian Durand, du conseiller général, Jeannik Nadal, de la députée, Colette Langlade, du représentant de France-Télécom, des élus du canton et des habitants de Saint-Just.
Ce plan ambitieux pour l'aménagement de notre territoire rural s'élève à près de 10 millions d'euros, financés à 62 % par le Conseil Général, le complément étant apporté par le Conseil Régional et l'Union Européenne.

Dans son intervention, Jeannik Nadal se félicitait de l'implication du Conseil Général, tout en soulignant qu'une fois de plus, ce sont les collectivités locales, notamment le Département, dont la droite nous dit qu'elles sont trop dépensières et trop endettées, qui doivent financer l'aménagement du territoire. Il rappelait que cette opération ne fait pas partie des compétences obligatoires du Département, mais qu'elle traduisait la forte volonté des élus de la majorité du Président Bernard Cazeau, de désenclaver les zones rurales.
Heureusement, qu'une fois de plus, le Conseil Général est présent !

Concernant la Commune de Saint-Just, ce sont 40 abonnés qui auront accès à l'internet haut-débit et une vingtaine qui verront le débit nettement amélioré.
Dans quelques mois, c'est la commune de Paussac Saint-Vivien qui sera à son tour équipée. Pour les quelques lignes téléphoniques qui resteront privées de cet accès, le Conseil Général apporte une subvention de 200 € pour aider à s'équiper via la technologie satellite.