Le Conseil Général a voté son budget primitif 2009 dans un contexte de crise économique et de défaillance de l’Etat. L’exercice était difficile : en effet, pour la première fois depuis les lois de décentralisation de 1982 donnant l’autonomie de gestion aux Départements, sans augmentation de fiscalité, les recettes seraient en diminution par rapport à l’année précédente. Ce contexte a amené la majorité départementale à proposer une augmentation de la fiscalité de 4 %.
Le désengagement de l’Etat se fait sentir à travers la dégradation de l’accroissement de ses dotations (-2,3 millions d’euros), la diminution des compensations d’exonération de fiscalité (-2,1 millions d’euros), la baisse de l’enveloppe du RMI transféré aux Départements (-1 million d’euros), le plafonnement de la Taxe Professionnelle (-1,4 millions d’euros). A ceci s’ajoute la chute des droits de mutation, conséquence de la crise financière et immobilière (-7,2 millions d’euros).
Ainsi, les pertes de recettes par rapport à 2008 atteignent 14 millions d’euros.
De plus, le surcoût de la décentralisation peut être évalué à 10,2 millions d’euros (3,8 millions d’euros pour les emplois transférés des collèges et de la DDE, 4,5 millions d’euros pour l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, 1,9 millions d’euros pour la Prestation de Compensation du Handicap).
Dans le même temps, les besoins augmentent, du fait de la crise, dans le domaine de l’action sociale et de la solidarité qui mobilise plus de la moitié des dépenses de fonctionnement.
Le contexte de crise qui frappe les entreprises, notamment celles du bâtiment et des travaux publics nécessite dans ce contexte défavorable de ne pas diminuer les investissements. C’est pourquoi le niveau des dépenses d’investissement sera maintenu en 2009, qu’il s’agisse des investissements directs (routes, collèges, Pôle International de la Préhistoire des Eyzies, couverture ADSL du Département), ou qu’il s’agisse de l’aide aux Communes (25 millions d’euros).
Le désengagement de l’Etat se fait sentir à travers la dégradation de l’accroissement de ses dotations (-2,3 millions d’euros), la diminution des compensations d’exonération de fiscalité (-2,1 millions d’euros), la baisse de l’enveloppe du RMI transféré aux Départements (-1 million d’euros), le plafonnement de la Taxe Professionnelle (-1,4 millions d’euros). A ceci s’ajoute la chute des droits de mutation, conséquence de la crise financière et immobilière (-7,2 millions d’euros).
Ainsi, les pertes de recettes par rapport à 2008 atteignent 14 millions d’euros.
De plus, le surcoût de la décentralisation peut être évalué à 10,2 millions d’euros (3,8 millions d’euros pour les emplois transférés des collèges et de la DDE, 4,5 millions d’euros pour l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, 1,9 millions d’euros pour la Prestation de Compensation du Handicap).
Dans le même temps, les besoins augmentent, du fait de la crise, dans le domaine de l’action sociale et de la solidarité qui mobilise plus de la moitié des dépenses de fonctionnement.
Le contexte de crise qui frappe les entreprises, notamment celles du bâtiment et des travaux publics nécessite dans ce contexte défavorable de ne pas diminuer les investissements. C’est pourquoi le niveau des dépenses d’investissement sera maintenu en 2009, qu’il s’agisse des investissements directs (routes, collèges, Pôle International de la Préhistoire des Eyzies, couverture ADSL du Département), ou qu’il s’agisse de l’aide aux Communes (25 millions d’euros).
L'opposition UMP n'a pas voté ce budget qui a obtenu 40 voix sur 50.
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