Je remercie le maire, Jean-Pierre Desvergnes pour son accueil chaleureux.
Nous voici donc à nouveau candidats à l’élection cantonale de Montagrier, avec ma suppléante Claudette Chabreyrou.
Cette expérience et cette compétence que tout le monde me reconnaît, même mes adversaires, ont été acquises sur le terrain au cours de 28 années de ce que j’appelle mon apprentissage sur le terrain.
Elu ensuite président du SIVOS de Tocane, j’ai continué mon apprentissage en m’occupant du transport scolaire, des premières actions en faveur de l’enfance et de la construction du gymnase.
En 2003, nous avons créé, avec Michel Debet et mes collègues maires, la communauté de communes du Val de Dronne, qui nous a permis de développer les services à la population et de réaliser de nombreux équipements.
Avant de devenir conseiller général du canton de Montagrier, j’ai donc franchi les étapes une à une, faisant ainsi ce long apprentissage des rouages des collectivités territoriales qui sont aujourd’hui extrêmement complexes et nécessitent du temps pour être bien maîtrisés, nécessitent une connaissance des institutions et de ceux qui les gèrent, afin d’être efficace dans l’exercice des missions confiées par les électeurs.
Je me présente avec le soutien des élus du canton et en premier lieu de la plupart des maires. En tout cas, aucun maire du canton n’appelle à voter pour l’une ou l’autre de mes adversaires.
Pourquoi tous ces élus me soutiennent-ils ?
Parce qu’ils reconnaissent mon expérience, ma compétence et ma totale disponibilité.
Parce qu’ils savent que j’agis sans sectarisme, que toutes les communes sont aidées dans leurs projets par le conseil général.
Parce qu’ils savent que mon seul objectif est de développer et de moderniser l’ensemble du canton et à améliorer la vie de tous ses habitants.
Au cours de la courte campagne électorale d’avril 2008, je vous avais proposé un programme autour de cinq thèmes : l’économie et l’emploi, la solidarité, le désenclavement, les services de proximité et l’environnement.
Eh bien, ces engagements ont été respectés.
Agir pour l’économie et l’emploi.
J’ai soutenu l’agriculture par les plans départementaux et les filières, avec plus de 61 000 euros d’aides,
J’ai soutenu les investissements des entreprises, avec les aides du service de l’économie du Conseil Général (près de 90 000 euros) et avec la mise en place d’une OCM (Opération Concertée de Modernisation du commerce et de l’artisanat),
J’ai aidé les acteurs associatifs des activités physiques de pleine nature (VTT, escalade, randonnée, raids, trails …),
J’ai mené des actions dans le cadre du tourisme avec l’association IVD (Initiative en Val de Dronne) et le Pays Périgord Vert.
Agir pour la solidarité.
J’ai mis en place un Programme Habitat pour améliorer les logements privés et notamment leur adaptation aux handicapés,
J’ai aidé les communes à réaliser le diagnostic d’accessibilité des bâtiments communaux et nous les aidons pour réaliser les travaux,
J’ai aidé le service d’aide à domicile avec l’APA (Allocation Personnalisée à l’Autonomie) et le service de portage des repas à domicile pour l’acquisition d’un nouveau véhicule,
J’ai soutenu l’aménagement d’un cabinet médical à Montagrier,
J’ai créé un CMS (Centre Médico Social) à Tocane Saint-Apre, pour rapprocher les bénéficiaires des services du Conseil Général,
Agir pour le désenclavement.
J’ai aidé les communautés de communes à améliorer leur réseau routier,
J’ai réalisé le NRAZO de Saint-Just qui permet l’accès à l’internet haut-débit.
Agir pour les services de proximité.
J’ai aidé les communes à travers les contrats d’objectifs et les subventions spécifiques (plus de 700 000 euros en trois ans),
J’ai soutenu les associations culturelles et sportives (plus de 63 000 euros en trois ans),
Avec les autres élus, je me suis opposé au démantèlement des services publics locaux.
Agir pour l’environnement.
J’ai aidé le SIAEP de Tocane réaliser et raccorder un deuxième forage d’eau potable (plus de 270 000 euros),
J’ai aidé le SMCTOM et le SMD3 dans leurs projets d’investissements visant à améliorer le tri et l’élimination des déchets,
J’ai réalisé une opération de restructuration de la forêt (ZECA de Tocane).
Je vais continuer à développer les services d’aide à la personne avec le soutien du Conseil Général.
Je vais faire évoluer la résidence pour personnes âgées.
Je vais soutenir les projets d’accueil de personnes âgées à domicile.
Je vais continuer à agir avec le centre médico-social de Tocane ainsi que les associations d’insertion et de solidarité, telles que le Secours Populaire et la future Banque Alimentaire cantonale en cours de création
Au sujet des propositions insolites, Madame Gouillaud envisage d’élargir toutes les routes départementales afin que les automobilistes puissent plus facilement dépasser les engins agricoles.
Dans les trois ans qui viennent :
Je vais poursuivre la rénovation des routes du canton.
Je vais continuer à réaliser des opérations locales de sécurité.
Je vais continuer à aider les communautés de communes à améliorer leur réseau routier.
Je vais aménager un parking près du collège Michel Debet, pour améliorer la sécurité.
Je vais équiper les toitures du collège avec des panneaux photovoltaïques.
Je vais aider le SIVOS à réaliser l’agrandissement du gymnase par une subvention de près de 80000 euros.
Je vais continuer à aider les projets d’investissement des communes du canton. Notamment pour Paussac :
Je vais aider la restructuration de la mairie.
Je vais aider le projet d’assainissement collectif du village des Chauses.
Je vais aider l’aménagement du site naturel des Sandonies, la grotte aux chauves-souris.
Je vais mettre en service la zone d’activité économique des Jarissoux à Tocane et créer des emplois.
Quant à l’agriculture, je rappelle les 40 filières et plans agricoles : bovin lait, bovin viande, veaux, caprins, ovins, truffe, noix, volaille grasse, tourisme et vente directe, agriculture biologique, etc…
Le conseil général va continuer à aider les agriculteurs à travers les filières et les plans départementaux.
Je vais continuer à mettre en place des actions en direction de l’enfance et de la jeunesse.
Je vais continuer à soutenir les clubs sportifs, le Raid de Douchapt, le Trail de Grand-Brassac et le VTT de Montagrier.
Le Conseil Général va continuer à soutenir les manifestations culturelles du canton organisées par la CLE, par la musique irlandaise, par les festes d’Euterpe et les autres associations.
Dans l’Echo du Ribéracois du 21 janvier, mon adversaire UMP, madame Gouillaud, écrit que j’ai été incapable de présenter le moindre projet nouveau. Elle reconnaît ensuite, au cours d’un débat que nous avons eu ensemble à Radio-Liberté, que j’avais réalisé beaucoup de choses et que c’était très bien, mais que c’était en tant que président de la Communauté de Communes et pas en tant que Conseiller Général.
Deux prises de position avancées au cours d’une réunion publique à Douchapt m’ont consterné. A les entendre, on n’aurait pas dû donner le nom de Michel Debet au collège de Tocane et le conseil général n’aurait pas dû aider à construire les vestiaires du stade de Tocane.
La vérité, Madame Gouillaud, c’est que la population du canton de Montagrier a progressé de plus de 9 % entre 1999 et 2008, alors que la population française ne progressait que de 6 % et celle de la Dordogne de 5 %. Cette forte progression, qui se traduit dans les effectifs de nos écoles et de notre collège, ne se serait pas produite sans les efforts qui ont été accomplis par les élus du canton pour moderniser, équiper et créer des services à la population.
Il s’agit d’approvisionner la restauration collective en produits issus de l’agriculture et de l’élevage locaux.
Excellente idée que j’ai déjà mise en œuvre.
En tant que président du Pays Périgord Vert, j’ai mis en place depuis quelques mois une action pour rapprocher les producteurs locaux des gestionnaires de restaurants scolaires et la commune de Tocane s’implique dans cette action.
Toujours à Tocane, je soutiens la création d’une AMAP qui propose la fourniture de produits bio directement du producteur au consommateur.
Nous venons de créer au conseil général, dans le cadre des plans départementaux d’aides à l’agriculture, une 40ème filière, la filière circuits-courts et bio.
Enfin, le Conseil Général a mis en place dans les restaurants scolaires des collèges l’opération « repas bio » une fois par mois.
Très bonne proposition également, mais nous n’avons attendu Madame Gouillaud pour agir en ce sens.
Nous avons créé les services d’aide à domicile et de portage des repas qui permettent aux personnes âgées dépendantes, grâce à l’APA (Allocation Personnalisée à l’Autonomie) versée par le Conseil Général, de rester chez elles.
Nous avons créé la RPA de Tocane pour permettre aux personnes âgées de rester autonomes tout en bénéficiant d’une sécurité plus grande. Cette RPA, nous allons d’ailleurs la faire évoluer.
Par ailleurs, et ce n’est qu’un exemple, j’ai affecté un logement appartenant à la commune de Saint-Victor à une personne agréée par le Conseil Général pour accueillir des personnes âgées à domicile.
Nettoyer la forêt, encore une bonne idée.
Mais l’état lamentable de la forêt en Dordogne, surtout depuis la tempête de 1999 est dû à l’extrême morcellement des parcelles. Le conseil général a d’ailleurs été le premier à réagir après la tempête, en mettant en place un plan d’aide.
J’ai évoqué l’action de restructuration de la forêt dans le cadre d’une ZECA, je n’y reviens pas.
Je rappelle également que le bois est la deuxième filière industrielle du département après l’agro-alimentaire. Le Conseil Général vient d’adopter le plan départemental forêt-bois 2010-2012, auquel nous allons consacrer trois millions d’euros.
« Remettre en état le réseau départemental permettant de rejoindre la N20 sans passer par Périgueux ».
Tout d’abord, je pense que Madame Gouillaud veut nous parler de la Nationale 21 qui relie Périgueux à Limoges et non de la Nationale 20 qui passe à Brive.
Eh bien, cette proposition me donne l’occasion de donner des informations importantes sur le dossier des routes nationales. L’Etat, en rétrocédant le Nationale 89 au Département, s’est engagé à faire des efforts d’aménagement sur la Nationale 21 qui est désormais la seule route nationale qui reste en Dordogne. Vous ne le croirez pas ! Lorsque l’Etat avait deux routes nationales à entretenir en Dordogne, le Conseil Général participait aux travaux d’aménagement à hauteur de 20 %. Maintenant, l’Etat demande 40 %.
Le problème de l’évitement de Périgueux est au cœur de nos préoccupations au Conseil Général. Il a été proposé à l’Etat de relier l’autoroute A89 à la Nationale 21 au nord de l’agglomération de Périgueux par un barreau autoroutier de quelques kilomètres : refus du Préfet de Région, représentant du gouvernement que soutient Madame Gouillaud !
D’abord il ne s’agit pas d’une mini crèche, mais d’une micro-crèche. Ce projet de micro-crèche de Montagrier, je l’ai moi-même encouragé et soutenu, faisant le lien avec les services du Conseil Général pour que ce dossier compliqué puisse aboutir rapidement.
Je dois rappeler que c’est moi qui ai mis en place dans le cadre du SIVOS, puis dans celui de la Communauté de Communes, un Contrat Enfance avec la Caisse d’Allocations Familiales. Ce contrat permettait, jusqu’à l’an dernier, de financer la crèche intercommunale de Mensignac. J’ai déclaré, lors de l’inauguration de la micro-crèche de Montagrier, et je l’ai rappelé lors des vœux, que je serai attentif à cette expérience, de façon à pouvoir la généraliser si elle s’avère concluante. Cela devra faire l’objet de négociations avec la CAF dans le cadre du Contrat Enfance Jeunesse en cours d’élaboration.
Effectivement et nous le faisons par des actions que j’ai mises en place depuis des années avec les animateurs du centre de loisirs.
Les enfants rencontrent les personnes âgées de la maison de retraite ou de la RPA pour échanger et faire des activités.
Un jardin intergénérationnel a été créé par les enfants avec l’aide et les conseils techniques des personnes âgées à la Maison de la Dronne.
Cette proposition fait injure aux secrétaires de mairie, en laissant entendre qu’ils ne connaissent pas ces rouages. Nos secrétaires de mairie sont formés, compétents et travaillent au quotidien avec les services sociaux du Conseil Général qu’ils connaissent bien.
La désertification médicale en milieu rural est effectivement un gros problème.
C’est un problème dont nous nous préoccupons au niveau du Pays Périgord Vert. Avec Colette Langlade nous avons lancé un Projet d’Excellence Rurale dans lequel, on recherche des solutions pour inciter les jeunes médecins à s’installer à la campagne.
Sur le canton, des initiatives publiques ou privées pour faciliter la présence médicale : cabinet médical aménagé par la commune de Montagrier, cabinet des kinés à Tocane dans l’ancienne gendarmerie, initiative du pharmacien de Tocane.
S’agit-il de la sécurité routière ? J’ai mis en route l’aménagement d’un parking dans ce but.
S’git-il de la sécurité en général ? Ce n’est pas en diminuant les périodes d’ouverture de la gendarmerie de Tocane (trois demi-journées par semaine seulement) qu’on va y arriver.
Effectivement ! Eh bien, je soutiens ce projet depuis longtemps aux côtés de mon ami Michel Moyrand, le maire de Périgueux qui est à l’initiative de ce projet. Le but est, lorsque le TGV arrivera à Limoges, de pouvoir faire Périgueux-Paris en trois heures sans changer de train.
C’est le comble de la mauvaise foi.
Qui a payé pour installer des pylônes pour la téléphonie mobile en lieu et place de l’Etat et de France-Télécom ? Le Conseil Général.
Qui est en train d’achever la couverture en internet haut-débit, France-Télécom ayant abandonné les zones rurales ? Encore le Conseil Général. C’est le fameux plan de 92 dispositifs appelés NRAZO qui va permettre, d’ici la fin de l’année de passer de 50 % à 98 % de couverture en ADSL.
Pour les lignes qui ne pourront pas être desservies, une aide individuelle pour acquérir un équipement satellitaire a été mise en place.
C’est un plan de 10 millions d’euros financé aux deux-tiers par le Conseil Général, le tiers restant étant partagé entre le Conseil Régional et L’Europe. Une fois de plus, où est l’Etat ? Où est France-Télécom ?
Le conseil général a mis en service le NRAZO de Saint-Just le mois dernier et nous allons mettre bientôt en service celui de Paussac.
Lorsque je crée une zone d’activité économique, lorsque je mets en place une OCM (Opération Concertée de Modernisation du Commerce et de l’Artisanat), lorsque, grâce à l’aide aux communes du Conseil Général, je favorise l’investissement qui profite directement aux entreprises locales du bâtiment et des travaux publics, lorsque le crée un PIG (Programme Intégré Général pour l’amélioration de l’habitat) j’ai le sentiment que j’agis efficacement pour l’artisanat et le commerce.
Pourtant, c’est moi qui ai amené 1,4 millions d’euros de fonds européens dans le cadre du programme Leader du Pays Périgord Vert.
C’est moi qui ai lancé l’OCM (Opération Concertée de Modernisation du Commerce et de l’Artisanat) dans laquelle les aides de l’Europe viennent compléter celles de l’Etat, du Département et de la Région, pour aider les investissements des artisans et des commerçants.
Par contre, le préfet de Région, représentant le gouvernement en Aquitaine, vient de commettre un véritable hold-up sur les fonds européens en transférant 12 millions d’euros de fonds européens prévus pour soutenir de nombreux projets d’aménagement, notamment en Dordogne, vers une seule opération, la construction du Centre Culturel et Technique du Vin à Bordeaux. C’est ce qu’on appelle aménager le territoire !
Il y a d’abord un problème financier. Les transferts de personnels et de charges au conseil général insuffisamment compensés par l’Etat, la suppression de la taxe professionnelle et la réforme de la fiscalité locale et le gel des dotations de l’Etat mettent en péril les finances du Département.
Le Conseil Général, aura-t-il demain les capacités financières suffisantes pour continuer à aider les communes, pour continuer à soutenir l’économie ou pour être présent aux côtés des associations ? On peut craindre le contraire.
Cette réforme territoriale prévoit également la refonte complète de la carte de l’intercommunalité, avec la création de communautés de communes plus grandes. Que va devenir notre communauté de communes ? Aurons-nous le choix de notre avenir ? Les premiers éléments portés à notre connaissance nous font craindre que non.
Je ne suis pas le seul à être inquiet de ces réformes. Le président de la Fédération Départementale du Bâtiment, qui n’est autre que mon collègue, maire de Montagrier, Francis Lafaye, au cours d’une conférence de presse le mois dernier, lance un cri d’alerte sur l’état du secteur du bâtiment en Dordogne et déclare « la suppression de la taxe professionnelle et la réforme des collectivités territoriales ont sapé le moral des investisseurs publics et bloqué le marché ».
Oui, cette élection est bien évidemment une élection politique.
Le gouvernement et le président de la République ont multiplié les échecs.
La dette par habitant, qui a augmenté de 200 milliards d’euros en trois ans, s’élève aujourd’hui à 30 000 euros. Et l’opposition départementale nous attaque sur la dette du Conseil Général !
Echec dans la lutte contre le chômage qui progresse sans discontinuer depuis 2008. Je peux en témoigner à travers les gens qui viennent me rencontrer dans mes permanences : plus de 9 fois sur 10, c’est pour un problème de recherche d’emploi.
En conclusion, je pense vous avoir donné de nombreuses raisons de voter pour nous le 20 mars.
En votant pour nous, vous voterez pour des élus de proximité que vous connaissez bien.
En votant pour nous, vous choisirez l’expérience, la compétence et la disponibilité.
En votant pour nous, vous direz non à la politique menée contre nos zones rurales.
Claudette et moi, nous savons que nous pouvons compter sur vous !
Je vous remercie .
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