vendredi 22 mai 2009

Inauguration de la maison du pôle enfance-jeunesse


La maison du pôle enfance-jeunesse de Tocane Saint-Apre a été inaugurée en présence de Madame la Préfète de la Dordogne, de Bernard Cazeau, sénateur de la Dordogne, Président du Conseil Général, de Monsieur LLedos, Président de la Caisse d'Allocations Familiales de la Dordogne, de Bernard Vauriac et Béatrice Gendreau représentant le Conseil Régional et des Maires du secteur.
Jeannik Nadal rappelait que c’est la Mutualité Sociale Agricole qui a mis en place en 1991 sur le secteur scolaire de Tocane Saint-Apre un Programme Local pour l’Enfance (PLE) porté à l’époque par le SIVOS regroupant les 13 communes du secteur scolaire, soit un peu plus de 7 000 habitants : des projets sont nés, en partenariat avec le monde associatif et un certain nombre de parents très motivés.
En 1997, les actions se structurent, autour d’un pôle de l’enfance, grâce aux fonds européens FEDER. Le SIVOS signe avec la Caisse d’Allocations Familiales, un contrat enfance et un contrat temps libre et avec l’Etat, un contrat éducatif local. Grâce à ces aides et à l’opportunité offerte par la création des emplois-jeunes, trois animateurs peuvent être recrutés par le SIVOS.
A sa création, en 2003, la Communauté de Communes se substitue au SIVOS et se dote des compétences concernant les actions périscolaires et extrascolaires. L’équipe d’animateurs permanents se renforce pour atteindre aujourd’hui sept agents d’animation. Des animateurs saisonniers renforcent l’équipe pour les périodes de vacances scolaires dans le cadre de l’association « Los Goiassons ».
Jusqu’à la dernière rentrée scolaire, les centres de loisirs et les accueils périscolaires fonctionnaient dans les écoles primaires de Tocane et de Lisle. Le relais des assistantes maternelles utilisait une salle de la mairie de Tocane. Les animateurs se partageaient un bureau, également dans la mairie.
Des locaux exigus et inadaptés, mal identifiés par les enfants, des contraintes matérielles de plus en plus difficiles à gérer : le temps était venu de doter le pôle enfance d’un cadre adapté. L’opportunité allait se présenter en 2005 avec la construction d’une nouvelle école maternelle à Tocane, libérant ainsi les locaux de l’ancienne école maternelle. Un bail emphytéotique était signé avec la commune de Tocane et un projet d’aménagement était adopté par la Communauté de Communes : salles d’activités au rez-de-chaussée et locaux administratifs à l’étage. La maison du pôle enfance ouvrait ses portes à la rentrée scolaire 2008.
Quelques chiffres pour montrer le nombre d’enfants concernés en 2008 :
- 200 enfants ont fréquenté les centres de loisirs des vacances ;
- 190 enfants ont fréquenté les accueils périscolaires ;
- 115 enfants ont fréquenté les centres de loisirs du mercredi.
Cela représente plus de 12 000 journée-enfants, auxquelles il faut ajouter la participation de la Communauté de Communes au fonctionnement de l’Association « Bébé Club » qui gère la crèche intercommunale de Mensignac.
En 2008, plus de 160 000 € ont été consacrées par la Communauté de Communes aux actions en direction de l’enfance.
L’aménagement de la Maison du Pôle de l’Enfance aurait eu beaucoup de difficultés être réalisé sans l’obtention de subventions significatives. Le coût total de l’opération s’est élevé à 313 566 € hors taxes avec un taux de subvention de plus de 76 % : 61 763 € de l’Etat dans le cadre de la Dotation Globale d’Equipement, 60 000 € de la Caisse d’Allocations Familiales, 58 553 € du Conseil Général et la même somme du Conseil Régional.
Parmi ses compétences très nombreuses, la Communauté de Communes a choisi de porter un effort particulier sur les services : services en direction des jeunes avec le pôle de l’enfance, mais également en direction des personnes âgées avec le service d’aide à domicile et le service de portage des repas. Cette politique s’inscrit du reste pleinement dans les orientations portées par le Pays Périgord Vert à travers le contrat de Pays avec la Région et le programme européen Leader : accueil de nouveaux habitants et de nouvelles activités.
Mais dans le même temps, ce sont d’autres services publics qui disparaissent A Tocane, c’est la perception, puis le centre de tri du courrier, ailleurs ce sont les bureaux de poste, les bureaux d’EDF. Le Conseil Général doit mettre la main à la poche pour que tous les habitants de nos zones rurales puissent accéder à la téléphonie mobile et à l’internet haut-débit. Il ne faudrait pas que l’Etat se désengage de plus en plus, laissant les collectivités locales seules pour créer et surtout financer les services nécessaires aux habitants.

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