Au cours de la session du Conseil Général consacrée à la décision modificative budgétaire n° 2, le groupe de la majorité a voté une motion relative à la réforme territoriale.
La réforme adoptée par la majorité UMP, loin de simplifier et de clarifier les compétences et les strates, crée de nouvelles collectivités sans en supprimer.
Le Gouvernement a réussi à imposer son projet malgré les fortes réticences exprimées par les députés et malgré l'hostilité déclarée du Sénat, qui n'a approuvé le texte qu'à une seule voix de majorité.
Le groupe majoritaire du Conseil Général (PS et apparentés -PC) réaffirme son opposition :
- à la suppression des cantons les moins peuplés, qui aura pour conséquence d'affaiblir la représentativité des zones rurales,
- au rapprochement de la Région et du Département, qui affaiblira la proximité entre élus et citoyens et qui portera un coup à la pertinence des grands projets d'aménagement à l'échelle régionale,
- à la création du conseiller territorial, néfaste non seulement à l'efficacité des politiques publiques mises en oeuvre à l'échelle régionale et départementale, mais aussi à la promotion de la parité,
- à la suppression de la clause de compétence générale pour les Régions et les Départements.
Cette réforme traduit une volonté centralisatrice, qui constitue une dangereuse remise en cause des avancées démocratiques successives mises en oeuvre depuis la loi Defferre de 1982.
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